Une vocation de soin et de douceur
Dès le départ, mon choix de devenir infirmière était dicté par un désir profond de contribuer au bien-être des autres. J’ai toujours eu à cœur d’apporter soin, douceur et bonheur. Plus qu’une simple profession, ce métier a été une véritable passion. Je fais d’ailleurs toujours tout avec passion. Je me donne corps et âme dans ce que j’entreprend.
Le déclic vers une nouvelle aventure
La cuisine a toujours été une seconde nature pour moi. C’était ma façon de chérir ceux que j’aime, de mes copains de fac à mes voisines, amis, et bien sûr, ma famille. Elle a pris beaucoup de sens à la naissance de ma fille. Je voulais qu’elle mange ce qu’il y a de plus beau, de plus bon.
Mes proches ont été les premiers à suggérer que je fasse de cette passion une profession. Après trois ans en tant qu’infirmière libérale, où je commençais à sentir une certaine fatigue du système, la cuisine est apparue comme une possibilité. Un dernier poste à l’hôpital, où les conditions de travail ne me permettaient pas de soigner en accord avec mes valeurs, a été l’élément déclencheur. J’ai alors décidé de sauter le pas et de passer mon CAP pâtissier en candidate libre.
Les défis du changement
Quitter le domaine médical pour me lancer dans la pâtisserie n’a pas été sans appréhensions. J’avais peur de ne pas être à la hauteur et de me retrouver face à des portes fermées dans un monde que je ne connaissais pas. Mais j’ai appris à ouvrir les bonnes portes et à croire en mes capacités. Le syndrome de l’imposteur a été un obstacle de taille, mais j’ai fini par comprendre que je n’avais rien à prouver à personne d’autre qu’à moi-même. Ma légitimité, je l’ai trouvée en vivant des expériences extraordinaires, entourée de personnes positives et valorisantes.
La pâtisserie, un soin à part entière
Mon expérience d’infirmière a profondément influencé ma manière de cuisiner et de gérer CsiBon . La rigueur, l’hygiène, et la capacité d’adaptation sont des compétences que j’ai naturellement transférées. Comme lorsque je soignais mes patients, j’apporte une attention particulière à la présentation et à la qualité de mes plats. Tout comme je soignais mes pansements pour qu’ils soient beaux, je fais en sorte que chaque assiette soit un petit chef-d’œuvre, car je crois fermement que le beau fait du bien et que rien n’est plus doux qu’un sourire et des mots tendres.
Une cuisine inclusive et généreuse
Mon approche culinaire est imprégnée de mon expérience en santé. J’accorde une grande importance aux régimes particuliers et à l’inclusivité plus qu’aux apports caloriques. Pour moi, il est essentiel que chacun puisse savourer un repas, peu importe ses restrictions alimentaires. Je privilégie les légumes, les fruits, les herbes fraîches, et les protéines animales bien élevées. Les produits frais et vivants. Mes desserts sont peu sucrés, mais toujours savoureux, car je pense qu’il est possible de manger sainement tout en se faisant plaisir.
Une vision pour l’avenir
En regardant vers l’avenir, je vois CsiBon continuer à évoluer de manière joyeuse et inspirée. Je suis une femme de projets, et bien que je ne fasse pas de plans rigides, je suis toujours ouverte aux nouvelles opportunités. Mon conseil à quiconque envisage un changement de carrière est de croire en soi, d’ignorer les peurs des autres, et de rester flexible. La vie est pleine de surprises, et parfois, les opportunités inattendues ouvrent les portes à des expériences extraordinaires.